Royal New Zealand Air Force:
+(414651) Godfrey Alan McKoy,
+(414721) Harry Keith Williams,
+(414677) Arthur Lyall Ray,
+(41430) Bruce Mackenzie Hirstich,
Died 20 February 1943
+(413858) Maurice Carson Jolly,
+ (414380) Douglas Robert Bannerman,
+(413875) Frederick Thomas Martyn,
+(414664) Andrew George Patterson Newman,
+(414278) Raymond Cyril Going,
+(414321) Mervyn Jack Mills – 132 Sqn.;
+(41141) Jack McRae Brigham – 243 Sqn.;
More information in French here.
http://www.nordlittoral.fr/pays-de-calais/hommage-au-pilote-godfrey-alan-mckoy-ia0b0n65542
La vie de Godfrey Alan McKoy
Godfrey MCKoy est né le 1er septembre 1920, à New Plymouth, sur l’île du Nord en Nouvelle- Zélande. Il est l’aîné de 4 frères. Sportif, il travaille comme commis aux écritures aux postes et télégraphes. En septembre 1940, il postule pour servir dans la Royal New Zealand Air Force, comme opérateur radio, car il pratique couramment le morse.
Le 17 août 1941, il signe son engagement, et ses bons résultats généraux le désignent comme élève pilote dès la fin du mois de septembre. Il apprend les rudiments du pilotage dans son pays natal, avant d’embarquer le 17 novembre pour le Canada afin de poursuivre sa formation. Le 27 mars 1942, il reçoit son insigne de pilote et une promotion au grade de Sergent. Il arrive le 13 mai de la même année en Angleterre, et continue de se former sur le Super Marine “Spitfire “.
Le 6 octobre le Sergent McKoy, surnommé Bill par ses camarades d’escadrille, est affecté au No, 64 Squadron de la Royal Air Force, basé à Fairiop dans l’Essex, et dans l’escadrille “A “dirigée par le Flight Lieutenant Mike Donnet (ce dernier, devenu général après la guerre, est décédé il y a à peine 6 mois). Avec cette unité, “Bill “McKoy prend part à 11 missions opérationnelles souvent réalisées dans le ciel du Nord – Pas-de-Calais. D’après le journal des opérations pour la mission du 26 janvier 1943, il était noté : « à 11h50 (heure anglaise) le Squadron (12 avions) décolle pour la mission Circus 256, franchit la côte française à dix milles à l’Est de Dunkerque, à 19 000 pieds, pour survoler Dixmude puis de là vers Saint-Omer à 23 000 pieds, où trois avions ennemis sont aperçus derrière et à la même altitude, et douze autres à 13 000 pieds. Le commandant emmène les sections Rouge et Charlie vers les trois avions ennemis, tandis que George Mason attaque les douze de manière propre et nette. Les trois ennemis parviennent à nous échapper, tandis que nous réussissons notre attaque surprise sur les douze et George Mason en détruit un, le Sgt Burnard en endommage un autre. Le S/L Corkett, le F/L Charles et le 2nd Lt Lindseth ont tiré de bonnes rafales. Triste à dire que personne n’a vu ce qui était arrivé au sergent McKoy qui n’est pas rentré. Le Squadron s’est posé à Manston, a pris un déjeuner rapide, et dix avions ont décollé de nouveau à 15h50… » Par l’intermédiaire de la Croix-Rouge Internationale, les Allemands informent les alliés que le sergent McKoy a perdu la vie et qu’il a été inhumé au cimetière militaire des Bruyères, à Saint-Omer, le 29 janvier. Il y repose encore de nos jours. Il totalisait 310 heures de vol comme pilote. Ce jour-là, Bill McKoy est tombé sous les balles d’un as allemand, le Hauptmann Wilhelm-Ferdinand Galland, qui revendique sa 24e victoire, à 6 ou 7 kilomètres au Nord-Ouest de Watten, à 12h52. Le Spitfire de Godfrey Alan McKoy, qui volait en tant que “Charlie 4 “, s’écrasait à Ruminghem, dans le bois à quelques centaines de mètres de la Chapelle Saint-Antoine. Le jeune Yves Tilly, âgé d’à peine 17 ans à l’époque, parvient à se rendre sur place. Il y trouvera quelques débris, dont un morceau de bakélite marqué des lettres T.Y., ses propres initiales.
Source : Historique réalisé par l’Association Antiq’Air. Flandre-Artois